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Maintenant commençait :
"
la lUttE de Maat
-
contre isefet
la
violence, le mensonge et l'iniquite'... (Jacq C. L'arbe de la vie)
- Dans la rédaction du réquisitoire (e
sa première présentation de 23 pages, celle complémentaire de 8 et la
mémoire de 77 pages) on focalisait les points essentiels de la sentence
de 1ere instance pour rentrer dans le mérite des faits de la
procédure:
- 1 - Dans les faits et procédures:
en disant tout d'abord
qu'il y a eu des omissions et manipulations des procès verbaux rédigés
par Tiberti G., on faisait remarquer la parcellisation de la Commission
Rogatoire internationale classée aux actes. On insistait ultérieurement
sur la totale non-connaissance de M. Testa comme c'était déjà prouvé par
la documentation.
- 2 - La qualification pénale:
On faisait remarquer
que la procédure italienne était à a phase préliminaire et donc
l'assertion de culpabilité était pauvre en substance juridiquement
constatable. Par rapport à ce fait on citait six bons précédents en
matière comme des lois françaises consolidées. On avait le but de
donner une cohérence à la procédure qui n'avait pas observé le principe
de constater sur le plan factuel l'existence d'une action qualifiée
comme crime ou délit.
-
2.a
L'escroquerie: En
soulignant la surprise de voir versé aux actes
seulement 24 pages de la commission rogatoire contre les
1300 et plus, il fallait remarquer une carence substantielle et
formelle des éléments, pour définir les faits. Donc, apparemment
l'enquête n'avait pas été scrupuleuse. Il y avait plusieurs omissions et
distorsions mentionnées dans la sentence sur la base de ces "24 pages" (à voir l'assertion de M. me Pedretti, W. M. O. etc…)
- 2.b Le recel de
l'escroquerie: Sur la
base du fait qu'il y avait une carence documentaire, la sentence de 1ere
instance anticipait "motu proprio" la qualification pénale et surtout
elle affirmait qu'on ne pouvait pas ignorer l'origine des fonds. Avec
cette perspective les éléments factuels ont été mis en évidence un par
un, en remettant la documentation pour les soutenir. On répétait,
ensuite, la non-connaissance du M. Testa et qu'il n'y avait pas son nom
ni dans la documentation du Cabinet ni dans celle bancaire, et on
ajoutait les déclarations rendues par les différents témoins. En outre
sur la déclaration rendu par M. Mangione au Juge d'instruction Sereni A.
il y avait quelque chose de bizarre, car ces déclarations ont été
"intentionnellement omises" lors du jugement précédent. Un examen
attentif et approfondi sur les procès verbaux rédigés par Tiberti G.
relevait des anomalies et un paraphe apocryphe. La transcription de la
note d'information de la D.I.A. sur M. Mangione R. mentionnait son exact
contraire, c'était un véritable faux en écriture publique! On
définissait la personnalité économique et personnelle de M. Mangione sur
la base de la déclaration rendue par l'expert-comptable Magnarelli
Fausto, et sur la base du certificat pénal qui ne mentionnait aucun
procédure contre cette personne. On parcourait de nouveau pas à pas
toutes les diverses erreurs de la sentence en démontrant exhaustivement
la réalité des faits avec la documentation, et que l'opération de recel
était contraire à toute logique économique. Dans le réquisitoire
complémentaire, on écrivait au premier point, relatif aux faits et aux
procédures, un résumé des diverses motivations et au second point,
relatif à l'audience de la Cour d'Appel, on soulignait l'importance des
témoins convoqués, comme M. me Curti N. et M. Tiberti G. Relativement à
la première, vu les incohérences de ses déclarations qui ont été
démenties par M. me Iotta J., on pouvait douter de sa qualité de témoin.
Pour M. Tiberti, vu sa malhonnêteté intellectuelle et vu ses faux
perpétrés lors des procès verbaux, on demandait de rendre compte de
ses actes, puisqu'il avait manipulé profondément la procédure. On
affirmait de nouveau que dés la première enquête conduite par Van de
Corput A. on évinçait ma non-implication comme dés actes de la
procédure en cours à Rome. En concluant, on soulignait le témoignage de
Lanza S. de la Banque du Gothard, relatif à sa diligence lors de
l'exécution de la déclaration au SICCFIN pour des opérations illicites,
alors qu'il avait omis de la faire pour la Pace Entreprise Ltd selon le
procès verbal D209 rédigé par Tiberti G. Les comptes en question
n'étaient point gérés par moi, comme il résultait de la documentation
bancaire mais par M. Frappi Poldini Fabio et M. Pastor G. (à voir D209
et D174) C'était un ultérieur faux ! Dans la mémoire défensive,
en analysant les accusations et les défenses on reportait des
considérations documentées sur des faux, sur des manipulations et
convictions basées sur des suppositions. Il y avait des éléments de
différence, les vérités n'étaient pas citées pour cacher les preuves et
les responsabilités. On apportait, en plus, un graphique explicatif des
diverses opérations et ses personnages sur la base de la documentation
bancaire et de la commission rogatoire.