"car
ils ne dormiraient pas s'ils n'avaient fait le mal, le sommeil leur serait
ravis s'ils n'avaient fait tomber personne" Bible les proverbes 4.16
Le Juge Richet P. du
Tribunal de Monaco ouvrait l'instruction et il conférait les enquêtes à
l'inspecteur de police Van de CORPUT A. après avoir reçu la requête de la
Commission Rogatoire Internationale du Juge d'instruction SERENI A. de
Rome. A partir de l'examen des procès verbaux on déduit qu'il avait relevé
les précises responsabilités de l'escroquerie perpétrée à la Banque de
Rome. En effet, à la requête formelle d'un inspecteur de la Banque de Rome
au Crédit Foncier de Monaco les réponses présentaient des omissions
concernant une précise responsabilité. Selon l'examen probatoire il
résulte que le 18 Janvier 1999 la Banque de Rome prévenait
téléphoniquement le C.F.M. d'avoir subi une escroquerie et elle confirmait
ce fait avec une recommandée. Le 19 Janvier 1999
, le C.F.M. bien qu'il
soit à connaissance du fait délictueux, il versait en espèces plus 50% de
la somme. Il continuait, ensuite, la gestion des fonds pour le compte d'un
auteur de l'escroquerie
. Dans le Code Pénal français l'article 434-1
affirme: "Le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il
est encore possible de prévenir ou de limiter les effets…omissis est
passible de poursuite pénale".
Mais pas à Monaco, car la banque (C.F.M.)
bien qu'elle soit à connaissance de l'escroquerie, n'a pas fait aucune
action pour prévenir et limiter les effets. Au contraire le Crédit Foncier
de Monaco a continué la gestion même s'il était conscient. Évidemment on
ne pouvait pas incriminer une banque, donc le dossier a été confié à un
nouveau Juge et à un nouvel inspecteur de police. Ces deux personnes
auraient dû créer une histoire "ad hoc" et trouver un coupable en
utilisant tout moyen. Donc, il commençait "la saga" du Juge instructeur
Hullin J.C.. On ne peut pas la définir une "instruction", car les experts
en matière juridique pâliraient devant une telle assertion sans aucune
norme et aucune procédure. Ils ont été des jours infernaux et d'ordinaire
folie en même temps. Je vivais jour après jour, comme dans une situation
kafkaïenne, où les frontières entre la réalité et l'absurde flottaient
sans arriver à une situation précise. Le 3 Avril 2001, après avoir passé
deux jours auprès de la "Sûreté" sans aucune assistance d'un interprète ou
avocat, j'ai été conduit à la présence du Juge Hullin. Le juge toujours
sans interprète m'accueilli en me précisant que dans la Principauté les
"Droits Humains" n'existaient pas. Ensuite avec extrême froideur et
rapidité il m'a envoyé en état de détention. Je dois confesser d'être
resté perplexe pour tout ce qui était en train de m'arriver, je ne
comprenais pas le fil logique de toute l'histoire, mais il y avait quelque
chose qui m'échappait. De toute façon mon odyssée venait commencer. En 409
jours de l'enquête il y a eu 3 interrogatoires effectués le 4 et 16 Mai et
le 5 Octobre 2001. Le magistrat instructeur donnait une idée sommaire de
l'activité en se basant sur des suspects sans tenir compte de la typologie
et de l'activité des clients. C'était évident la totale incapacité à
comprendre le fonctionnement des sociétés off-shore dans une réelle
structure qui était soumise à des lois fiscales et sociétaires (comme
déclarations TVA, Bilans certifiés par les Auditors, déclarations fiscales
et paiement des impôts sociétaires.) Pour confirmer la conduite de
l'instruction, qui visait seulement à chercher "quelque chose" à imputer,
c'est très utile synthétiser une analyse des motivations sur les diverses
"Ordonnances" de prolongation et de rejet. La constante du magistrat
instructeur a été la formulation sur la dissimulation de la vérité
factuelle et des constructions basées sur des faux idéologiques et en
écriture publique aussi. Il a démontré de cette façon sa volonté
vexatoire, n'acceptant aucune formulation défensive prouvée avec des
documents. Toute l'instruction était basée sur une forme préconçue, prive
de n'importe quel support probatoire, et en plus on manipulait les faits
pour une présomption de culpabilité élevée sur un système instructeur.
Pendant l'instruction on a eu des omissions, et surtout la violation de la
"présomption d'innocence" du Pacte International des droits civils et
politiques des Nations Unies ( Art. 14 point 2). Les différentes
ordonnances ont été un florilège d'erreurs, avec des manipulations de la
vérité documentaire et des faits. Et pas en dernier elles contenaient des
faux idéologiques et en écriture publique, avalisés par les institutions. Voilà ci quelque exemple:
"En simulant de ne se
souvenir rien pour répondre sérieusement…omissis..." La lecture des procès
verbaux des interrogatoires à la présence des avocats était bien
exhaustive pour chaque question. Donc cette assertion était immotivée et
sans fondement.
Cette ordonnance était une preuve de
l'acharnement dans la recherche d'un coupable basée seulement sur des
constructions intellectuelles et sur des faux éclatants. Lors une
rencontre avec l'Avocat BERTOZZI J.M le 17 Août 2001 il y a eu des
assertions incroyables sur une présumée appartenance à la Mafia, aux
Services Secrets, à la Liste P2 (une véritable habitude d'étiqueter les
italiens comme mafieux), en plus, on diffamait mon activité
professionnelle. Mais il a été vraiment éclatant que:
Il avait été organisé une réunion douteuse à Monaco avec le
Ministre Rocco Buttiglione et son secrétaire Dr. Giampiero
Catone . Cette
réunion organisée par l'Association Internationale des Économistes avait
comme thème les "Droits Humains", et des importants personnages
monégasques et italiens y ont participés. La nouvelle de cette réunion a
été reportée par la presse et par la télévision nationale. Et maintenant
on la définissait, dans son style maniaque, une réunion douteuse pour
recueillir des fonds grâce à ma participation au CDU et à mon appartenance
à la Maçonnerie.
On affirmait faussement que j'avais la gestion des comptes
bancaires auprès de la Banque du Gothard, relatifs aux messieurs
Iavarone
Salvatore et Vortice
Carmine et des comptes codés
Nice et
Rone. En plus
j'aurais clôturé les susdits comptes 48 heures après mon arrestation. La
vérité, à partir de la documentation bancaire, est que le consultant était
le Dr. Frappi Poldini Fabio et que le Procurateur était Gérard
Pasteur.
Donc ils n'étaient jamais connus et je n'avais point géré tels comptes
bancaires.
La commission rogatoire à Paris pour un ordre de virement faux.
Après la vérification des actes, le compte bancaire n°24349 de la
Fiduciari Ltd "se transformait" à cause d'une pure pensée en
IF Fiduciary Ltd n° 16322.
La relation avec l'affaire
Deverini, qui a été démentie avec la
commission rogatoire à Vienne.
Dans
cette ordonnance il y avait des autres éléments complètement sans aucun
fondement et sans aucune vérité probante.
Il y avait "les commissions rogatoires en cours de transmission par
voie diplomatique… omissis…". Au contraire les mêmes commissions
rogatoires étaient déjà reçues et classées aux actes le 20 Novembre 2001
comme rapporte la date du tampon de réception.
La relation avec l'affaire
Deverini, qui a été démentie avec la
commission rogatoire à Vienne.
"Les fonds d'origine frauduleuse ": cette mention n'avait aucune
preuve, mais elle était une simple assertion basée sur les préjugés
habituels en manquant des véritables facteurs probants.
"Il ne désire pas s'exprimer raisonnablement.. omissis.." C'était
suffisant lire les procès verbaux des interrogatoires à la présence des
mes avocats pour avoir la totale certitude des mes réponses qui étaient
exhaustives pour toutes les questions.
"Des plaintes posées par les clients…omissis.." ! Il y en avait
seulement une de Castellino Francesco, faite sur la base des fausses
assertions qui n’étaient pas fondées ni en fait ni en droit.
"Des fonds d’origine frauduleuse…" Cette assertion n’avait aucune
preuve, au contraire c’était une simple assertion basée sur les préjugés
d’usage quand ils n’avaient pas de facteurs probatoires.
"L’instruction est en phase de clôture, omissis…" Mais quand ?
"Des plaintes posées par les clients…omissis.." ! Il y en avait
seulement une de Castellino Francesco, faite sur la base des fausses
assertions qui n’étaient pas fondées ni en fait ni en droit.
"Quelque jour après son arrestation…omissis…le virement bancaire
en Suisse à Lugano… omissis". Le virement de mon compte personnel de la
Banque Monte Paschi à la Banque UBS a été effectué pendant le mois de
Novembre 2000 pour 100.000 euros. Donc cette assertion était de nouveau
fausse et sans aucun fondement.
"En démontrant sa ferme volonté de s'en aller de la Principauté…omissis…".
Cette assertion était démentie, car des devis étaient en cours pour le
renouvellement des locaux de mon habitation, ces travaux devaient être
faits par la décoratrice Rossino Patrizia de A.D. à Monaco. Les mêmes
devis ont été envoyés à l'agence Park Agence pour avoir un contrat de
location de 6 ans minimum à partir de l'an 2000.
"Le dossier de l'information était au moment d'être clôturé dans
les prochaines heures…omissis…". Le 16 Janvier le même dossier était en
phase de clôture, et après 15 jours cela voulait dire les "prochaines
heures"?
"Pour s'enfuir des conséquences de ses activités criminelles…omissis…"
Mais lesquelles???
C'était la photocopie de l'ordonnance du 31 Janvier
"Le dossier de l'information était au moment d'être clôturé dans
les prochaines heures…omissis…" 1368 heures passaient de la dernière
prolongation du 31 Janvier 2002
"Pour s'enfuir des conséquences de ses activités criminelles…omissis…"
Mais lesquelles???
Dans la lecture des
motivations données dans les différentes ordonnances le dessein et la
volonté du juge étaient bien évidents: Il visait à créer avec tout moyen
un coupable, en utilisant mystifications de la vérité documentaire, en
manipulant les faits, en faisant des faux en écriture publique. Tout ça
pour trouver des justifications à ses actes, qui étaient non conformes à
l'éthique de la procédure, connue par n'importe quelle Cour européenne et
internationale en matière d'instruction. Naturellement le Juge se servait
de l'œuvre investigatrice de l'Inspecteur de Police préposé à la "Brigade
Financière" M. Tiberti Gérard. Ce dernier démontrait une totale ignorance
en matière. Dans ses procès verbaux on a pu remarquer des incohérences,
des manipulations, des omissions documentaires. Et pas en dernier, on
relevait une signature apocryphe et un faux en écriture publique relatif à
une requête d'informations auprès de la D.I.A. en Italie. Il fallait
ajouter aussi, des autres éléments sans aucun fondement et sans aucune
vérité probatoire des faits. A ce moment là l'avocat MASCIA Maurizio
présentait une formelle plainte pour faux idéologique en écriture publique
auprès du Parquet Général de la République d'Imperia, pour exercer une
défense comme citoyen italien
. Ce fait a été un événement unique dans
l'histoire de la Principauté, mais le but était reconduire dans les
limites de la réalité une histoire qui était en train de devenir un
véritable acharnement contre ma personne. Mais la guerre personnelle du
juge continuait contre moi, car j'avais essayé de me défendre. Le 28
Novembre 2001 avec une ultérieure disposition le Juge niait la liberté
provisoire en affirmant qu'on devait attendre les commissions rogatoires
internationales, mais l'avocat BERTOZZI, après avoir effectué un examen
attentif des actes, il découvrait que les mêmes commissions rogatoires
étaient déjà reçues, enregistrées et classées le 20 Novembre 2001. C'était
un
véritable
faux en écriture publique! L'avocat Maurizio
MASCIA présentait une seconde plainte auprès du Parquet Général de la
République d'Imperia pour "séquestre de personne et faux idéologique en
écriture publique"
. Une copie de la plainte a été envoyée pour
connaissance au Conseil Supérieur de la Magistrature à Paris et à la
Présidence de la République française. On a présenté ces plaintes en
sachant qu'après les avoir vues, elles auraient été opportunément cachées
dans les détours de la bureaucratie. On savait aussi que l'enquête menée
par le responsable en fonction aurait été mise aux oubliettes sans avoir
aucune suite. Quand l'ex Directeur des Services Judiciaires DAVOST P.
retournait pour prendre part au Ministère de Justice française, il a été
impitoyable et respectueux des lois du Code pénal en occasion d'un procès
contre un juge français. Au contraire à l'égard d'un juge français détaché
dans la Principauté, qui avait commis des faux en écriture publique
(démontrés par les preuves documentaires) M. DAVOST taisait, son
silence était assourdissant! De cette façon il démontrait la
volonté cachée du pouvoir. Il a omis intentionnellement toute procédure
pour rétablir la justice et la vérité du droit. C'était bien évident la
commixtion des pouvoirs qui n'étaient pas soumis à aucun type de contrôle
du libre arbitre parfait des particuliers individus. La procédure
d'instruction n'avait pas été soumise à aucune vérification de mérite et
même si on apportait des éléments irréfutables de leur précarité ils n'en
tenaient pas compte. Ce fait a été tout à fait démontré chaque fois qu'on
avait fait un appel, en effet on avait compris que le scénario joué lors
des audiences était déjà organisé sur le papier. N'importe quelle preuve
on apportait, elle n'aurait pas eu d'effet. Ils n'auraient pas tenu compte
car il existait seulement leur "fausse" vérité basée sur des
suppositions et sur des châteaux conjecturaux hypothétiques. A tout ça on
devait ajouter un fait particulier. Le Procurateur Général SERDET
D. demandait à mon Avocat BERTOZZI une des déclarations rendues par les
Messieurs TESTA et MANGIONE qui étaient impliqués dans la procédure
judiciaire à Rome pour l'escroquerie à la Banque de Rome. Le fait bizarre
est que pour cette procédure je n'avais pas été "une personne liée aux
faits", mais le P.G. SERDET D. demandait ces déclarations attestant ma
non-implication dans l'affaire. En particulier il exigeait celle de M.
Testa Mario qui n'avait jamais eu des rapports professionnels ni
personnels avec moi ou avec le Cabinet. Quand-même, le 7 Juin 2001
l'avocat MASCIA par respect du Code Pénal italien (art. 391 bis et ter)
rencontrait M. MANGIONE R. qui déclarait textuellement: "ma
non-connaissance du fait délictueux" (déclaration rendue déjà deux fois
lors des interrogatoires à Rome) . L'avocat MASCIA rencontrait le 16
Juillet 2001 M. Testa M. qui confirmait n'avoir pas eu des rapports et de
ne pas connaître mon Cabinet
. Cette déclaration fut déposée au
Procurateur Général SERDET D. et pareillement au Substitut Procurateur
Sereni A. à Rome.
Successivement en Août 2001 l'Avocat BERTOZZI J. M.
demandait l'exhibition de la documentation attestant que je n'avais pas
des précédents judiciaires ou procédures judiciaires en cours en Italie.
Même s'il était une période de vacances dans le même mois d'Août on
déposait ces certifications 1
2
. Ils n'ont
pas tenu compte de tels actes, mais au contraire: les déclarations ont été
définies comme des déclarations de "complaisance", les
certifications ont été consciemment omises pour garder l'étiquette qui
m'avait été donné de "Grande Banditisme Italien"
Désormais la
régie occulte avait déjà choisi comme mon histoire devait se clôturer.